FLASH INFO : Les inscriptions pour l'année 2024-2025 sont ouvertes ! Pour les nouveaux élèves qui souhaitent s’inscrire, rendez-vous dans la rubrique Inscription - Démarches et procédures.
LYCÉE FRANÇAIS INTERNATIONAL GEORGES POMPIDOU

LYCÉE FRANÇAIS INTERNATIONAL GEORGES POMPIDOU

AEFE

LYCÉE FRANÇAIS INTERNATIONAL GEORGES POMPIDOU

26ème Prix Goncourt des lycéens

Date du projet : 6 septembre au 12 novembre 2013

Nom du responsable du projet : CDI- équipe Lettres

Le Prix Goncourt des Lycéens revient au roman Le 4ème mur  dans le palmarès de notre classe participante !

Deux mois après le lancement du Prix, le tiercé de la classe déterminé, les arguments pour le défendre choisis, nous (NDRL Elissa, Aurélie et Jade),  déléguées de la classe 1ES-L ainsi que Mme Jacquier, nous sommes rendues à Lyon et Rennes pour mettre le point final à cette expérience fantastique… Au programme ? Délibérations, visites des villes, découvertes culinaires, échanges entre amoureux de la littérature, et, apothéose ! La déclaration en direct du prix Goncourt des Lycéens – Le Quatrième Mur, Sorj Chalandon.
Pour tout savoir sur ce voyage du 12 au 15 novembre, pour connaitre les secrets des huis-clos, pour ressentir tout comme nous l’émotion suite à l’annonce officielle, retrouvez en téléchargement nos articles sur notre expérience et nos points de vue sur le tiercé de notre classe !
IMG_2126

Un grand merci à tous les acteurs du LFIGP qui ont permis l’accomplissement de cet extraordinaire projet !

Le Quatrième Mur par Aurélie Loek, 1ère L

Jeudi 14 Novembre, le 26e prix Goncourt des Lycéens a été attribué au quatrième Mur de Sorj Chalandon, rendant ainsi hommage à un magnifique roman.

C’est l’histoire de George, qui arrive au Liban avec pour mission de monter la pièce Antigone d’Anouilh en choisissant des acteurs dans chacun des camps qui divisent Beyrouth et le pays. Son but ? Offrir une trêve aux combats qui font rage, à travers le théâtre.

Bien que cette idée semble utopique, le parallélisme entre tragédie antique et contemporaine forme une intrigue passionnante. A travers des personnages forts et tellement émouvants, on découvre ou redécouvre la guerre civile libanaise et les ravages qu’elle a faits. Des ravages sur des témoins de cette guerre, comme l’auteur le fut en tant que journaliste : « le reportage de guerre, et la guerre elle-même, étaient en train de me dévorer » confiait-il sur France 24. Un superbe roman qui lui permet donc de livrer et de partager les moments terribles qu’il a vécus. Ce vécu que l’on ressent dès les premières pages nous plonge alors dans un récit poignant et passionnant. Avec des mots justes, des phrases simples et un style clair et bouleversant, ce livre nous fait voyager au cœur du Liban. Accessible à tous, Le quatrième mur est aussi une ode à la fraternité. On ne peut le finir sans une larme.

L’invention de nos vies de Karine Tuil par Elissa ABOU MERHI, 1ère L

Le roman de Karine TUIL est une réflexion de haut niveau sur notre société, sur ce goût du pouvoir et de l’argent, de la renommée, sur la facilité de manipuler ; une réflexion poussée, réaliste et brillante. L’ouvrage raconte l’histoire de Samir Tahar, musulman d’origine tunisienne, qui, à cause des aléas de la vie, renie ses origines et utilise celles de son ancien ami, Samuel, juif aux parents professeurs décédés tristement, pour construire sa notoriété : il est maintenant loin de sa banlieue d’enfance, vit à New-York, est un avocat reconnu, et jouit d’un mariage « heureux » avec la fille d’un homme juif très puissant. Sa vie entière est construite sur une mascarade ; tout cela dans le but de réussir, de briller, d’être puissant. On voit ainsi jusqu’où un homme est capable d’aller pour gagner sa vie plus que modérément, enchaînant mensonge sur mensonge.

En parallèle à la vie de cet homme, L’invention de nos vies nous décrit celle de Samuel, l’ancien ami de Samir, écrivain raté, et de Nina, son épouse, autrefois convoitée par les deux hommes et qui avait finalement renoncé à Samir suite au chantage affectif de Samuel – il avait effectué une tentative de suicide pour la convaincre et lui prouver son amour. On voit ainsi comment ces deux personnes, à la quarantaine, n’ont rien fait de leur vie, n’ont rien réussi ; on voit l’ampleur de leur envie, de la jalousie, lorsqu’ils tombent sur Sam à la télévision, rutilant de succès. Jalousie non avouée qui va donner à Samuel l’envie de le revoir, envie qui le rendra presque fou et violent, à en forcer Nina à le rencontrer, moment où cette dernière va finalement retourner avec Samir, dans l’espoir d’avoir la vie dont elle rêvait secrètement.

Cependant, Karine TUIL montre une nouvelle fois l’équilibre dérisoire sur lequel repose le succès, basé sur des mensonges, en le faisant s’écrouler avec des évènements divers, et en provoquant un retournement de situation qui pointe du doigt la cruauté de la vie, la risibilité du bonheur auquel on croit et on s’attache, du bonheur que l’on se crée avec de l’argent et une puissance chimérique. De plus, Karine TUIL pousse plus loin sa réflexion sur la société, ne s’arrêtant pas à une simple envie de pouvoir et ses retombées, mais en démontrant également toute la complexité de l’intégration, la discrimination qui touche chacun, chaque jour, différemment mais bien présente, qu’elle soit raciale, religieuse ou sociale. Ainsi, Karine TUIL touche vraiment à tout ce qui fait l’actualité de notre société, avec un style fort appréciable et prenant, parfois grossier, adapté à la situation ou aux personnages dont le point de vue est exprimé, qui nous permet de nous attacher au roman et de le lire d’une traite. De plus, ses personnages, qui deviennent détestables ou appréciables au fil du récit, montrent qu’ils sont véritablement creusés et rendent l’intrigue d’autant plus intéressante. Avec tout cela, L’invention de nos vies a su me toucher et me captiver, faisant de son roman un de mes favoris.

 Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik par Jules Becci, 1ère ES1

Laurent Seksik nous fait entrer dans son monde avec son roman « Le cas Eduard Einstein ». « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solutions » déclare Eduard Einstein : Seksik à la fois médecin et auteur nous fait découvrir la folie du fils du génie du XXe siècle, le tout avec une certaine lucidité : en effet dans ce roman polyphone, les faits sont rapportés par la personne d’Eduard lui même, avec quelque périodes raisonnables entre deux accès de folie ;par Albert Einstein qui demeure incertain sur le cas de son fils ( explicitant ainsi la faiblesse du personnage ) ; ainsi que Mileva , la première femme d’Einstein et mère bienveillante .Evidement , le réel héros de l’histoire si l’on peut dire , est Eduard , au caractère enfantin bien que doté d’une intelligence hors norme . On s’attache très vite au bouc émissaire de la famille Einstein.

 

 Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik par Maissae Ben Tounes  1ère ES 1

Suite à une recherche approfondie sur la vie personnelle d’Albert Einstein et sa vie de famille, Laurent Seksik raconte la triste vie d’Eduard, le fils négligé du génie allemand. Il a su nous émouvoir, en écrivant de manière mélancolique ce roman, se déroulant dans l’Est de l’Europe, nous plongeant dans une atmosphère à la fois sombre parce qu’il s’agit de la vie d’un schizophrène et palpitante parce qu’il s’agit du fils d’un génie. Eduard, atteint de schizophrénie est un personnage émouvant qui nous raconte sa propre histoire. Le contexte historique est très intéressant et se déroule pendant les années hitlériennes. Il y a un changement fréquent de narration (c’est un livre à plusieurs voix, comme le dit l’auteur) qui nous laisse entendre les différents points de vue et rend ce livre encore plus intéressant. Vous serez touché par ce fils si mystérieux, intrigant, et vous vous rendrez compte de l’intérêt qu’un autre Einstein peut susciter, lorsqu’on y prête attention. Vous verrez que dans une famille, chaque membre a une perception différente de l’histoire ce qui laisse à réfléchir. Place à la réflexion, l’émotion et à la culture, ce livre est mon Goncourt !

 

Retrouvez sur le blog du Prix Goncourt des lycéens d’autres critiques des œuvres et notamment un article d’Elissa notre délégué titulaire du LFIGP.

La fin approche…

Les élèves de 1 ES-L qui sont depuis mi-septembre engagés dans le projet Prix Goncourt des Lycéens voient la fin de leurs efforts arriver…. Dans l’ensemble, tous les élèves ont lu plusieurs romans avec plus ou moins de difficulté et de plaisir mais ont appris à lire « différemment », vite et bien pour réussir à formuler des critiques littéraires argumentées et pertinentes autant à l’oral qu’à l’écrit. Ils ont pu également grâce au travail de documentation du CDI lire de nombreux articles de journaux ou de magazines et regarder des émissions littéraires sur les romans en lice.

La fin de cette expérience unique approche: trois élèves ont été élues par leurs camarades de classe pour participer aux délibérations régionales à Lyon le 12 novembre puis à Rennes éventuellement les 13 et 14. Une déléguée titulaire va être choisie.

La sélection finale, c’est à dire le choix du prix Goncourt des lycéens, se fera en huis clos à Rennes.

Au LFIGP, pour mettre un terme au projet, tous les élèves de la classe préparent une émission littéraire type Bernard Pivot ou plus « populaire » type Laurent Ruquier, qu’ils présenteront fin novembre. Nous posterons sur le site celle ou celles qui le méritent.

Nous espérons que les élèves sauront utiliser avec perspicacité ce qu’ils ont appris, d’abord pour leur émission télévisée et l’épreuve anticipée de français du baccalauréat puis pour leur enrichissement personnel.

 

 

En visite au LFIGP…

Stéphane BESNIER, Directeur de l’Information de TVR 35 Bretagne et journaliste correspondant Grand Ouest à Europe 1, a été reçu au LFIGP pour interviewer les lecteurs du GDL 2013 ainsi que leurs professeurs encadrants à l’origine du projet.

Ce reportage sera intégré dans sa chronique Le Métropolitain diffusée dans les prochaines semaines sur la chaîne TVR Rennes, ville berceau du Goncourt des Lycéens.

Le LFIGP a été retenu pour participer au Prix Goncourt les Lycéens !

Le Prix Goncourt des lycéens permet à une cinquantaine de classes, en France et à l’étranger, de lier l’appropriation de la langue et de la littérature françaises au plaisir de lire et à l’actualité romanesque.

Ce prix, placé sous le haut patronage de l’académie Goncourt, propose aux élèves d’une classe de lycée un réel défi: lire l’intégralité de la sélection Goncourt afin de choisir celui qu’ils considéreront comme le meilleur. La 26e édition du prix se déroulera du 6 septembre au 15 novembre 2013.

Les élèves de 1ère ES1/L, encadrés par Marie Jacquier, leur professeur de français, et Karine Sporrer, professeur documentaliste, auront ainsi, en tant que “classe jury”, le grand privilège de voter pour l’élection du prix Goncourt des Lycéens 2013! Deux autres professeurs de français, Aurore Pastre et Isabelle Tuckwell, les accompagneront également pendant les séances AP afin d’aiguiser leur esprit critique.

A l’issue de deux mois de lecture, trois romans seront sélectionnés parmi les quatorze en lice et les deux élèves élus pour être les porte-paroles du lycée participeront aux délibérations régionales et, s’ils sont sélectionnés, nationales.

En parallèle, les documentalistes ont souhaité développer des arborescences Goncourt au sein de l’établissement pour permettre au plus grand nombre d’élèves volontaires de participer à ce qui sera très certainement un véritable marathon littéraire. Ainsi, un club de lecture est né et se retrouvera deux fois par semaine au CDI pour des temps de lecture, d’échanges autour d’ateliers ciblés. Ce groupe d’élèves sera récompensé en devenant le jury de la première édition du « Prix littéraire LFIGP des lycéens ».

Bonne lecture aux élèves, et merci à tous ceux qui ont participé à l’élaboration de ce beau projet

 Les dates à retenir :

Le 15/09 : Lancement officiel du Goncourt au LFIGP et distribution des romans

Le 29/09 : Rencontre avec un auteur : Jérôme Ferrari, prix Goncourt 2012.

Le 31/10 : Annonce du palmarès de la classe Goncourt

Début novembre : délibérations régionales et nationales en France 

Pour en savoir plus visiter cette page

La sélection du Goncourt
Info pratiques : Le saviez-vous ?

La sélection Goncourt, c’est 14 ouvrages sélectionnés par l’académie Goncourt

Au LFIGP, 9 séries sont mises à dispositions des élèves : 7 pour la classe jury et leurs professeurs, et 2 pour le club de lecture. En décembre, une partie de ces ouvrages sera mise au CDI à la disposition de tous.

Du plus volumineux, Naissance de Yann Moix (un beau bébé de 1200 pages et 1.3kg…) au plus sobre, La claire fontaine de David Bosc (128 pages seulement), ce sont 63 kg de rêves et d’évasion qui ont voyagé vers nous grâce à Air France et à Madame Cauet, que nous remercions pour leur précieuse collaboration. Grâce à eux, nous avons même pu démarrer la lecture avant les 42 classes de France participantes …

 

Info Club Goncourt au CDI: l’Académie Goncourt a fait une 2ème sélection début octobre!

Le club va se concentrer sur la lecture de ces 8 romans (sur 14 à l’origine) en lice, pour élire le lauréat de la 1ère édition du prix littéraire LFIGP :

Le quatrième mur de Sorj Chalandon

Au revoir là-haut de Pierre Lemaître

Palladium de Boris Razon

Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik

L’échange des princesses de Chantal Thomas

Nue de Jean-Philippe Toussaint

L’invention de nos vies de Karine Tuil

Arden de Frédéric Verger